La prière
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La prière
À ce que vient d’écrire le pasteur Pernot au sujet de la prière, où il parle du « Juste parmi les Justes » …
Comme je pense qu’il est excessivement dangereux d’utiliser ces termes sans les définir, et que chez Lab’Oratoire la qualité « juste » semble naturellement liée à l' action « prière » …
… mon insomnie m’a inspiré la réaction suivante, déposée en réaction :
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Avant toutes choses et pour te préparer, cher lecteur, à ce qui pourrait te choquer, je me dois de préciser que selon l’acception courante du terme, je ne suis pas « croyant ».
Ceci dit, il est encore temps pour ton âme sensible de se détourner du Mal en fuyant la toxicité de ma prose, mais sache cependant que si tu la lis, c’est que le pasteur/modérateur du lieu l’a jugée malgré tout susceptible de pouvoir t’apporter un petit quelque chose d’utile.
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Dire que j’ai lu l’ensemble des contributions de ce fil serait mentir ; cependant, les larges extraits parcourus m’ont laissé avec un amer sentiment d’impuissance face à des détresses que je sens bien réelles, comme le seraient la nuit d’une catastrophe celles de naufragés tendant leurs bras tétanisés vers l’hypothétique bouée qu’ils espèrent cachée dans le noir, presque au bout de leurs doigts.
« Aide moi ! Épargne moi ! Donne moi ! Guéris moi ! Sauve moi ! »
— Amer sentiment d’impuissance —
C’est exactement ça … car je n’ai pas de bouée à leur lancer.
Il s’agit de l’amer sentiment d’impuissance de l’observateur passif d’une détresse qu’il ne peut soulager ; comme dans la chambre d’un hôpital, au chevet d’un grand malade qui descend douloureusement des marches au terme desquelles se trouve une mort libératrice qu’il a fini par espérer dans sa terreur.
À bien y regarder, c’est pour celui qui survit que la difficulté demeure, car il lui faut continuer à marcher !
… … … …
Lorsqu’un qui se présente « Chrétien » me parle de prière ; me revient immanquablement en mémoire celle qui pour moi constitue la « substantifique moelle » de l’engagement de son Seigneur :
« Que ta volonté soit faite, et non la mienne. »
C’est après seulement que cette considération « prière » me devient accessible :
La dramatique exhibition assassine qui s’en suit devient alors une interpellation de ma conscience, de toutes les consciences, hors de toutes chapelles, de toutes écoles, de toutes « nations », de toutes cultures, car pour toutes contrées et toutes époques le meurtre alors perpétré est un crime contre l’innocence …
… or rien ne blesse plus un juste qu’on attente à l’innocence …
… et rien ne scandalise plus un juste que l’on calomnie l’innocence …
Que celui donc qui souffre dans son innocence piétinée n’hésite pas à crier très fort ; il se trouvera toujours un juste pour le réhabiliter.
À charge pour moi maintenant de savoir si j’ai l’étoffe d’un juste !
Quant à ceux que le crime d’innocenticide indiffère …
… ehhh bien … qu’ils se noient dans le noir de leur mort !
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À noter que l’introduction était un appel du pied à Pernot pour qu’il m’accorde l’« Imprimatur » que je croyais pratiquée pour chaque texte — celui-ci étant le second.
- copie du commentaire:
- Pasteur Marc Pernot dit :
10 juillet 2016 à 10:46
Oui, ce genre de textes existent, mais aussi d’autres textes, qui annoncent l’inverse, c’est à dire un pardon et un salut de Dieu sans condition.
Par exemple ce texte « J’ai exaucé ceux qui ne demandaient rien, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas; J’ai dit: Me voici, me voici! A une nation qui ne s’appelait pas de mon nom. » (Esaïe 65:1)
Mais surtout, en Jésus-Christ, a été manifesté que Dieu aime jusqu’à ses ennemis, qu’il bénit et fait du bien jusqu’à ceux qui le maudissent et le persécutent.
Pourquoi alors se convertir, faire le bien, prier Dieu ? Parce que vivre c’est cela. Parce que c’est beau, parce que c’est bon, juste, et joyeux de faire ainsi le bien, à l’image de celui qui est la source du bien ultime.
Il est donc injuste de vouloir motiver les gens avec des menaces mises dans la bouche de Dieu. Point de menace ni de chantage en lui, point de condition à son amour, à son aide, à ses bénédictions. Et faire le bien ne porte pas tellement chance (du point de vue du succès en ce monde), la preuve en est là encore en Jésus, le juste parmi les justes, et qui est mort injustement, dépouillé de tout, largement abandonné et trahi par les siens.
Comme je pense qu’il est excessivement dangereux d’utiliser ces termes sans les définir, et que chez Lab’Oratoire la qualité « juste » semble naturellement liée à l' action « prière » …
… mon insomnie m’a inspiré la réaction suivante, déposée en réaction :
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Avant toutes choses et pour te préparer, cher lecteur, à ce qui pourrait te choquer, je me dois de préciser que selon l’acception courante du terme, je ne suis pas « croyant ».
Ceci dit, il est encore temps pour ton âme sensible de se détourner du Mal en fuyant la toxicité de ma prose, mais sache cependant que si tu la lis, c’est que le pasteur/modérateur du lieu l’a jugée malgré tout susceptible de pouvoir t’apporter un petit quelque chose d’utile.
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Dire que j’ai lu l’ensemble des contributions de ce fil serait mentir ; cependant, les larges extraits parcourus m’ont laissé avec un amer sentiment d’impuissance face à des détresses que je sens bien réelles, comme le seraient la nuit d’une catastrophe celles de naufragés tendant leurs bras tétanisés vers l’hypothétique bouée qu’ils espèrent cachée dans le noir, presque au bout de leurs doigts.
« Aide moi ! Épargne moi ! Donne moi ! Guéris moi ! Sauve moi ! »
— Amer sentiment d’impuissance —
C’est exactement ça … car je n’ai pas de bouée à leur lancer.
Il s’agit de l’amer sentiment d’impuissance de l’observateur passif d’une détresse qu’il ne peut soulager ; comme dans la chambre d’un hôpital, au chevet d’un grand malade qui descend douloureusement des marches au terme desquelles se trouve une mort libératrice qu’il a fini par espérer dans sa terreur.
À bien y regarder, c’est pour celui qui survit que la difficulté demeure, car il lui faut continuer à marcher !
… … … …
Lorsqu’un qui se présente « Chrétien » me parle de prière ; me revient immanquablement en mémoire celle qui pour moi constitue la « substantifique moelle » de l’engagement de son Seigneur :
« Que ta volonté soit faite, et non la mienne. »
C’est après seulement que cette considération « prière » me devient accessible :
La dramatique exhibition assassine qui s’en suit devient alors une interpellation de ma conscience, de toutes les consciences, hors de toutes chapelles, de toutes écoles, de toutes « nations », de toutes cultures, car pour toutes contrées et toutes époques le meurtre alors perpétré est un crime contre l’innocence …
… or rien ne blesse plus un juste qu’on attente à l’innocence …
… et rien ne scandalise plus un juste que l’on calomnie l’innocence …
Que celui donc qui souffre dans son innocence piétinée n’hésite pas à crier très fort ; il se trouvera toujours un juste pour le réhabiliter.
À charge pour moi maintenant de savoir si j’ai l’étoffe d’un juste !
Quant à ceux que le crime d’innocenticide indiffère …
… ehhh bien … qu’ils se noient dans le noir de leur mort !
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À noter que l’introduction était un appel du pied à Pernot pour qu’il m’accorde l’« Imprimatur » que je croyais pratiquée pour chaque texte — celui-ci étant le second.
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Rien ne presse ... on ne meurt que demain.
Anthyme- Admin
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Re: La prière
Le 12 juillet 2016 à 9:02 — Anna a écrit:Anthyme a voulu partager son ressenti, la façon dont s’ est présenté dépend de la personne, sa façon de s’ exprimer ce qui n’est pas toujours facile à l’écriture.
Pasteur Marc a sûrement déjà vu pire comme contenu des messages …
le message d’anthyme m’a fait réfléchir » Seigneur que ta volonté soit faite et non la mienne », il est vrai qu’on est souvent en train de demander à Dieu de faire notre volonté et pas l’inverse.
Dans l’évangile Jésus est souvent en prière, il nous dit de prier sans cesse notre Père, les disciples lui demandent de leur apprendre à prier .
»Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » , comment puis je connaître la volonté de Dieu dans ma vie ?
Merci pour votre aide
Anthyme- Admin
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