Aux chiottes toutes les déligions

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La religion ; c’est ce qui déverrouille les portes avant de les dégonder, pour ensuite élargir les ouvertures et élever les linteaux … au point d’effacer les murs.

C’est pourquoi il me semble pertinent de ne parler de « religion » qu'au singulier.


… … … …


À mon humble avis, quelqu’un qui passe sa vie une truelle à la main pour affermir les murs derrière lesquels il s’est réfugié ne peut se prétendre religieux.

Plutôt que de religion ; peut-être aurait-il fallu écrire :
« Aux chiottes toutes les déligions » …

... une remarque qui ne suffit pas à me désolidariser de ce dessin.

En rapport avec cette position de Cabu …

Voici ce que je viens de déposer sur un des ‘murs’ du protestantisme-libéral-facebookien ; où il était dit :
«En France, dès qu'il s'agit de chrétiens, s'installe une rumeur de mépris»


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Comme un peu tout le monde (je veux dire ‘les Saints exceptés’, bien sûr) …
Comme un peu tout le monde, je vois le monde selon mon référentiel.

Voici mon « regard » au sujet de cet aspect « chrétien » qui susciterait une « rumeur de mépris » :

Le mépris je le ressens pour la revendication identitaire, lorsqu’elle a ainsi la prétention de s’associer à un attribut qualitatif, car elle m’apparaît comme un hold-up d’excellence :
« Je suis la qualité de mon identité »

Une telle perversion, immanquablement, conduit à ce que Tillich appelait « l’être en participant », et que j’illustre ainsi :
« Ma qualité singulière s’acquiert en participant aux attributs du groupe dont je brandis l’étendard ! »

… … … …

J’inviterais alors presque « les chrétiens » – je parle de ces évangéliques gangsters – à rouvrir quelques fosses balkaniques pour donner une sépulture décente aux mânes des « non-chrétiens » qu’ils y trouveront.

Ce qui m’empêche de le faire, c’est le respect que je dois au compagnon anonyme du blasphémateur juif, que je n’ai pas à mêler à ces saloperies …
… et c’est ce qui me conduit à mépriser les « brandisseurs d’étendard » …
… de toutes obédiences.

… … … …

C’est pourquoi, personnellement, je ne brandis aucun étendard …
… pas même celui du « protestantisme-tout-court » !