Camus …
Page 1 sur 1
Camus …
En faisant le ménage dans mes archives des forums que j’ai fréquentés, j’ai retrouvé ma réponse vieille de trois ans à un intervenant qui citait une mise en cause de Camus par Sartre, dans laquelle celui-ci le qualifiait de « bourgeois ».
Étrange de se relire … ou plutôt : étrange de se lire.
En effet, je suis moi-même surpris par la pertinence de ma position.
D’où vient l’inspiration ?
… … … …
Pour illustration :
« Je suis bien trop inculte pour émettre un quelconque avis sur une quelconque « pensée ».
… … … …
De camus, je ne connais que les extraits qui servaient de base aux dictées de quatrième ou de troisième et « La chute » qu’un prof de français nous avait demandé de lire en seconde ; ce que j’avais été un des rares à faire : ça se passait dans un Collège d’Enseignement Technique où les « philosopheux » étaient méprisés.
Je garde de cette lecture la compréhension d’une mise en accusation de ce que j’appelle la « vertu satisfaite ».
J’avais beaucoup aimé.
… … … …
Je viens de relire la rubrique « Camus » sur Wikipédia.
J’en retiens cette citation en particulier :
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde »
J’aime l’évocation de l’antagonisme possible entre la conscience singulière ; qui se perçoit isolée de l’ensemble des « autres » qui composent ce qui est appelé « le monde ».
Par contre, je l’appliquerais plutôt à la misanthropie ; et chez moi cette phrase deviendrait :
« La misanthropie naît de la confrontation entre l'appel d’humanisation et le silence indifférent du monde. »
Le sentiment de l’absurde, lui, me semble inspiré par la perspective d’une gratuité de la souffrance humaine ; ce que laisse entrevoir ce silence.
… … … …
Si c’est le « silence-indifférent » qui fait le fil conducteur entre « misanthropie » et « absurde » ; alors « l’écrit indigné » est un combat victorieux contre ce silence.
Ce que Camus dit d’une « justice » ennemie de sa mère est une référence hors du temps ; qui me fait voir en lui un écrivain humaniste indiquant le « sens » d’une marche.
Quant au « bourgeois » de Sartre…
Je vois en Sartre, avec son « bourgeois », un pauvre con ; qui dans son culte de « La Longue Marche » a tout manqué du vibrant témoignage de ce « marcheur d’humanisme ».
… … … …
Bon sang, l’inconscient ! ... Quel sacré bosseur !
Étrange de se relire … ou plutôt : étrange de se lire.
En effet, je suis moi-même surpris par la pertinence de ma position.
D’où vient l’inspiration ?
… … … …
Pour illustration :
« Je suis bien trop inculte pour émettre un quelconque avis sur une quelconque « pensée ».
… … … …
De camus, je ne connais que les extraits qui servaient de base aux dictées de quatrième ou de troisième et « La chute » qu’un prof de français nous avait demandé de lire en seconde ; ce que j’avais été un des rares à faire : ça se passait dans un Collège d’Enseignement Technique où les « philosopheux » étaient méprisés.
Je garde de cette lecture la compréhension d’une mise en accusation de ce que j’appelle la « vertu satisfaite ».
J’avais beaucoup aimé.
… … … …
Je viens de relire la rubrique « Camus » sur Wikipédia.
J’en retiens cette citation en particulier :
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde »
J’aime l’évocation de l’antagonisme possible entre la conscience singulière ; qui se perçoit isolée de l’ensemble des « autres » qui composent ce qui est appelé « le monde ».
Par contre, je l’appliquerais plutôt à la misanthropie ; et chez moi cette phrase deviendrait :
« La misanthropie naît de la confrontation entre l'appel d’humanisation et le silence indifférent du monde. »
Le sentiment de l’absurde, lui, me semble inspiré par la perspective d’une gratuité de la souffrance humaine ; ce que laisse entrevoir ce silence.
… … … …
Si c’est le « silence-indifférent » qui fait le fil conducteur entre « misanthropie » et « absurde » ; alors « l’écrit indigné » est un combat victorieux contre ce silence.
Ce que Camus dit d’une « justice » ennemie de sa mère est une référence hors du temps ; qui me fait voir en lui un écrivain humaniste indiquant le « sens » d’une marche.
Quant au « bourgeois » de Sartre…
Je vois en Sartre, avec son « bourgeois », un pauvre con ; qui dans son culte de « La Longue Marche » a tout manqué du vibrant témoignage de ce « marcheur d’humanisme ».
… … … …
Bon sang, l’inconscient ! ... Quel sacré bosseur !
Anthyme- Admin
- Messages : 163
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 70
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum