Paganisme chrétien.
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Paganisme chrétien.
À mon humble avis, vouloir s’opposer à un endoctrinement péremptoire se présentant « chrétien » n’est possible qu’en empoignant le bâton de pèlerin des origines.
Qu’on appelle ce bâton « courage du prophétisme », ou « liberté prophétique », ou simplement « courage de la liberté » ; pas évident de progresser d'un pas décidé sur ce chemin apostolique sans trébucher soi-même dans le prêche sectaire.
De toute façon, c’est bien trop délicat pour moi qui ne suis ni prophète, ni libre et encore moins courageux !
C’est pourquoi il me semble plus simple d’aller chercher ces attributs chez ceux qui ont inventé « Jésus ».
_______________________________
Eh oui, j’ai écrit « inventé ».
Je pense en effet que la meilleure façon d’ouvrir la porte de la secte ; c’est d’accepter en bloc la thèse du mythe !
Donc …
Un, ou des types ont inventé un conte qui a conduit des gens (Juifs ou/et Grecs) à surmonter les barrières culturelles, cultuelles ou/et sociales qui les séparaient pour constituer une communauté de pensée ayant un fondement nouveau.
À noter que si ledit fondement était reçu comme une bouffée d’oxygène par cette fratrie originelle, il devait surtout apparaître dangereux aux tenants du pouvoir ; pour qu’un Néron puisse avec succès convier ces « originaux » à ses festivités populaires.
Je simplifie …
Si, sous Claude, les conflits internes au judéo-christianisme ne faisaient que troubler l’ordre public ; il existait sous Néron une entité sociologique déjà perçue comme « dangereuse » par l’« Ordre Romain ».
Ce n’était certes pas la virulence ou les effectifs de cette communauté qui devaient inquiéter, mais le caractère subversif des idées promues !
_______________________________
Je « redescends » de quelques années.
(Pour simplifier, je laisse notre Paulo de côté, bien que je lui reconnaisse le mérite d’avoir su faire sauter le « verrou » du judaïsme factuel)
À l’ombre du Temple où s’égorgent moutons, bœufs et tourterelles ; nos « inventeurs » racontent l’histoire d’un type qui, face à une foule qui respire le meurtre sanctifié, sauve une femme de la lapidation par un appel à la responsabilité de chacun :
C'est ici que je placerais la pierre angulaire du message évangélique, car cette notion de « responsabilité » est indissociable de celle de « liberté ».
Or la liberté étant l’apanage des dieux, en l’occurrence pour le lieu et la tradition concernée, le Commanditaire du Massacre Perpétuel : il fallait une solide filiation pour légitimer cet atypique appel.
Comment s’étonner alors que nos conteurs en aient fait un Fils Unique du Patron ?
Comment surtout s’étonner que ces conteurs nous aient imaginé la funeste fin de l’histoire, nécessaire pour disqualifier les égorgeurs du « Temple ».
Personnellement, je suis impressionné par la dimension prophétique que leur confère le courage d’avoir pu imaginer et promouvoir une telle « divine » liberté !
Compris ainsi, c'est-à-dire comme opposition à une « Institution » oppressive et révérée ; le mythe « chrétien » est essentiellement un hymne libertaire.
À une condition toutefois ; ne pas hésiter à faire comme le type de l’histoire :
Se proclamer maître du shabbat !
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C'est bien ce qu’indûment font les papes ... non ?
Qu’on appelle ce bâton « courage du prophétisme », ou « liberté prophétique », ou simplement « courage de la liberté » ; pas évident de progresser d'un pas décidé sur ce chemin apostolique sans trébucher soi-même dans le prêche sectaire.
De toute façon, c’est bien trop délicat pour moi qui ne suis ni prophète, ni libre et encore moins courageux !
C’est pourquoi il me semble plus simple d’aller chercher ces attributs chez ceux qui ont inventé « Jésus ».
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Eh oui, j’ai écrit « inventé ».
Je pense en effet que la meilleure façon d’ouvrir la porte de la secte ; c’est d’accepter en bloc la thèse du mythe !
Donc …
Un, ou des types ont inventé un conte qui a conduit des gens (Juifs ou/et Grecs) à surmonter les barrières culturelles, cultuelles ou/et sociales qui les séparaient pour constituer une communauté de pensée ayant un fondement nouveau.
À noter que si ledit fondement était reçu comme une bouffée d’oxygène par cette fratrie originelle, il devait surtout apparaître dangereux aux tenants du pouvoir ; pour qu’un Néron puisse avec succès convier ces « originaux » à ses festivités populaires.
Je simplifie …
Si, sous Claude, les conflits internes au judéo-christianisme ne faisaient que troubler l’ordre public ; il existait sous Néron une entité sociologique déjà perçue comme « dangereuse » par l’« Ordre Romain ».
Ce n’était certes pas la virulence ou les effectifs de cette communauté qui devaient inquiéter, mais le caractère subversif des idées promues !
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Je « redescends » de quelques années.
(Pour simplifier, je laisse notre Paulo de côté, bien que je lui reconnaisse le mérite d’avoir su faire sauter le « verrou » du judaïsme factuel)
À l’ombre du Temple où s’égorgent moutons, bœufs et tourterelles ; nos « inventeurs » racontent l’histoire d’un type qui, face à une foule qui respire le meurtre sanctifié, sauve une femme de la lapidation par un appel à la responsabilité de chacun :
C'est ici que je placerais la pierre angulaire du message évangélique, car cette notion de « responsabilité » est indissociable de celle de « liberté ».
Or la liberté étant l’apanage des dieux, en l’occurrence pour le lieu et la tradition concernée, le Commanditaire du Massacre Perpétuel : il fallait une solide filiation pour légitimer cet atypique appel.
Comment s’étonner alors que nos conteurs en aient fait un Fils Unique du Patron ?
Comment surtout s’étonner que ces conteurs nous aient imaginé la funeste fin de l’histoire, nécessaire pour disqualifier les égorgeurs du « Temple ».
Personnellement, je suis impressionné par la dimension prophétique que leur confère le courage d’avoir pu imaginer et promouvoir une telle « divine » liberté !
Compris ainsi, c'est-à-dire comme opposition à une « Institution » oppressive et révérée ; le mythe « chrétien » est essentiellement un hymne libertaire.
À une condition toutefois ; ne pas hésiter à faire comme le type de l’histoire :
Se proclamer maître du shabbat !
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C'est bien ce qu’indûment font les papes ... non ?
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Rien ne presse ... on ne meurt que demain.
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