Le courage politique.
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Le courage politique.
Personnellement, je pense que ce qui manque le plus aujourd’hui, c’est le courage politique.
L’exemple le plus significatif m’apparaît lorsque je considère l’hypothèse de la loi « anti-condamnation de blasphème » évoquée dans mon billet du 9 janvier 2015.
… … … …
En effet, dans cette affaire, « nos » politiques n’ont pourtant qu’une simple chose à dire :
« Une accusation de blasphème est à regarder comme un appel au meurtre et doit de ce fait être juridiquement traitée comme tel. »
… … … …
Ces couilles-molles n’osent pas franchir ce pas ; car ils savent bien qu’ils vont se retrouver face à l’« union sacrée » de tous les breloqueurs de … précisément ça ! …
... de tous les manipulateurs du sacré brocardé ci-dessous.
… … … …
Ce qu’ils savent bien, « nos » politiques, c’est que si une telle loi existait, ce n’est peut-être pas un islamiste qui se retrouverait le premier au tribunal ; mais un « catho-bien-de-chez-nous » …
… or le bon peuple demande qu’on pourfende de l’étranger mal-priant ; pas du bon français cœur-de-chouan !
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L’exemple le plus significatif m’apparaît lorsque je considère l’hypothèse de la loi « anti-condamnation de blasphème » évoquée dans mon billet du 9 janvier 2015.
… … … …
En effet, dans cette affaire, « nos » politiques n’ont pourtant qu’une simple chose à dire :
« Une accusation de blasphème est à regarder comme un appel au meurtre et doit de ce fait être juridiquement traitée comme tel. »
… … … …
Ces couilles-molles n’osent pas franchir ce pas ; car ils savent bien qu’ils vont se retrouver face à l’« union sacrée » de tous les breloqueurs de … précisément ça ! …
... de tous les manipulateurs du sacré brocardé ci-dessous.
… … … …
Ce qu’ils savent bien, « nos » politiques, c’est que si une telle loi existait, ce n’est peut-être pas un islamiste qui se retrouverait le premier au tribunal ; mais un « catho-bien-de-chez-nous » …
… or le bon peuple demande qu’on pourfende de l’étranger mal-priant ; pas du bon français cœur-de-chouan !
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Anthyme- Admin
- Messages : 160
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 70
Re: Le courage politique.
Mais si tu sais lire, bouducheuse de haricots !
… … … …
Grace à toi, je réalise quelque chose d’important : je ne sais pas causer aux gens qui n’ont pas lu les 2 ou 3 bouquins de théologie que je me suis difficilement farci quand mes neurones avaient encore l’énergie suffisante pour le faire.
Anthyme ! … Écoute et prends note : tu dois causer « simple » !
… … … …
Ah oui :
Bouducheuse = éplucheuse de haricots qui décide d’aller bouder au fond de sa grotte.
Rien de péjoratif !
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Je recommence, mais avec d’autres mots.
… … … …
Sais-tu, toi, ce qu’est un blasphème ?
Oui !? … Alors dis le moi vite, car je l’ignore.
Moi, au sujet de cette question « blasphème », je ne sais en détecter que les accusations :
Facile !
Ça prend la forme d’un index pointé vers quelque chose ou quelqu’un avec pour fond sonore une voix qui dit « Tu n’as pas le droit de … »
Pas le droit de quoi ? Ça dépend …
Pas le droit « de dire » … « de faire » … « de dessiner » … « de rire de ce que tu dis, fais ou dessines » …
Jusque ici, rien de problématique …
Au fond, on est un peu dans les jupes d’une maman qui dit « arrête de jouer avec ; tu vas devenir sourd ! »
Là où ça se corse, c’est quand la phrase ne se termine pas par un argument d’O.R.L. mais par un truc du genre :
« … car c’est une insulte à ce que je considère sacré, et qui constitue l’objet de dévotion qui cristallise ma Foi-majuscule avec laquelle il est interdit de rigoler, car rire de ce que je vénère c’est se moquer de moi ! »
Là, comme tu le lis, l’« accusation de blasphème » est facilement reconnaissable ; même et surtout par ceux qui par excellence ignorent ce qu’est un blasphème : un magistrat on ne peut plus laïc de la République.
Or il est depuis longtemps manifeste, mais au moins depuis le 7 janvier 2015, qu’une accusation de blasphème peut conduire des dévots à vouloir donner suite à cette accusation en exécutant la sentence prévue par toutes les traditions dites « religieuses » à l’encontre de ceux qu’elles désignent « blasphémateur » : la peine de mort.
D’où l’idée de cette loi … et de cette photo.
Je m’explique :
Si devant la photo de cette dame qui fait une tendre caresse à son amie qui rassure un porcelet évadé d’une boucherie …
… si devant cette photo, le Pape-qui-appelle-à-prier-pour-Charlie venait à crier « Blasphème ! » …
… eh bien ce Pape serait poursuivi pour incitation au meurtre.
Pareil pour un imam qui ferait de même devant une caricature de Mahomet.
À ton avis, les « bons-français-bien-de-chez-nous » – comme disait Jean Nohain que tu as certainement entendu dans ton enfance – admettraient-ils que « leur Saint-Père » se retrouve mis à égalité avec un Ayatollah ?
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Voilà …
Dis moi vite s’il faut que je fasse encore plus simple.
(J’ai un peu peur, car j’ignore si je saurais !)
… … … …
Grace à toi, je réalise quelque chose d’important : je ne sais pas causer aux gens qui n’ont pas lu les 2 ou 3 bouquins de théologie que je me suis difficilement farci quand mes neurones avaient encore l’énergie suffisante pour le faire.
Anthyme ! … Écoute et prends note : tu dois causer « simple » !
… … … …
Ah oui :
Bouducheuse = éplucheuse de haricots qui décide d’aller bouder au fond de sa grotte.
Rien de péjoratif !
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Je recommence, mais avec d’autres mots.
… … … …
Sais-tu, toi, ce qu’est un blasphème ?
Oui !? … Alors dis le moi vite, car je l’ignore.
Moi, au sujet de cette question « blasphème », je ne sais en détecter que les accusations :
Facile !
Ça prend la forme d’un index pointé vers quelque chose ou quelqu’un avec pour fond sonore une voix qui dit « Tu n’as pas le droit de … »
Pas le droit de quoi ? Ça dépend …
Pas le droit « de dire » … « de faire » … « de dessiner » … « de rire de ce que tu dis, fais ou dessines » …
Jusque ici, rien de problématique …
Au fond, on est un peu dans les jupes d’une maman qui dit « arrête de jouer avec ; tu vas devenir sourd ! »
Là où ça se corse, c’est quand la phrase ne se termine pas par un argument d’O.R.L. mais par un truc du genre :
« … car c’est une insulte à ce que je considère sacré, et qui constitue l’objet de dévotion qui cristallise ma Foi-majuscule avec laquelle il est interdit de rigoler, car rire de ce que je vénère c’est se moquer de moi ! »
Là, comme tu le lis, l’« accusation de blasphème » est facilement reconnaissable ; même et surtout par ceux qui par excellence ignorent ce qu’est un blasphème : un magistrat on ne peut plus laïc de la République.
Or il est depuis longtemps manifeste, mais au moins depuis le 7 janvier 2015, qu’une accusation de blasphème peut conduire des dévots à vouloir donner suite à cette accusation en exécutant la sentence prévue par toutes les traditions dites « religieuses » à l’encontre de ceux qu’elles désignent « blasphémateur » : la peine de mort.
D’où l’idée de cette loi … et de cette photo.
Je m’explique :
Si devant la photo de cette dame qui fait une tendre caresse à son amie qui rassure un porcelet évadé d’une boucherie …
… si devant cette photo, le Pape-qui-appelle-à-prier-pour-Charlie venait à crier « Blasphème ! » …
… eh bien ce Pape serait poursuivi pour incitation au meurtre.
Pareil pour un imam qui ferait de même devant une caricature de Mahomet.
À ton avis, les « bons-français-bien-de-chez-nous » – comme disait Jean Nohain que tu as certainement entendu dans ton enfance – admettraient-ils que « leur Saint-Père » se retrouve mis à égalité avec un Ayatollah ?
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Voilà …
Dis moi vite s’il faut que je fasse encore plus simple.
(J’ai un peu peur, car j’ignore si je saurais !)
Anthyme- Admin
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